Quand une série est plus qu’une série mais une simulation…

Servie pas une équipe exceptionnelle dont Craig Mazin le Show Runner de Chernobyl, cette adaptation du jeu vidéo mythique est tout simplement époustouflante.

A la Collapsologie Académie nous étudions toutes les séries de survival bien entendu qui prennent de nombreuses formes de The Walking Dead à The Terror en passant par le louable l’Effondrement.

Cela faisait longtemps que nous rêvions d’une série inspirée du film/roman La Route par exemple, qui soit pédagogique, qui mette les personnages dans de véritables situations de survie dans un monde effondré, en sursis, devenu chaotique, au bord du gouffre.

Cette série tirée d’un jeu vidéo déjà mythique est à aujourd’hui ce que nous attendions. Elle permet à tout spectateur de se plonger dans ce monde d’après qui, nous l’espérons, n’arrivera jamais, mais auquel nous sommes préparés et auquel nous préparons les autres pour qu’ils n’aient plus peur justement.

Quand nous avons créé l’association six mois avant le Covid on nous prenait un peu pour des fous même si nous sommes plutôt sérieux, aucun de nos membres ni de leurs familles n’en est mort.

Quand nous parlions d’un probable conflit en Ukraine on nous prenait pour des fous, aujourd’hui on nous écoute quand nous parlons, même si nous parlons volontairement peu.

En tous cas, The Last of US est une véritable série école, un futur phénomène après le premier épisode diffusé en France, nous avons tout vu grâce à nos relations chez HBO, qui nous permet de mieux faire comprendre le monde militarisé, cruel, injuste, barbare que pourrait devenir le nôtre si tout basculé.

Nous n’en disons pas plus, mais regardez là sur Amazon Prime, elle vaut beaucoup de manuel de survie et étudie les aspects à la fois psychologiques, physiques et sociétaux d’un monde qui s’est effondré, d’une humanité retournée à une sorte de nouvelle antiquité.

Le monde ne s’effondrera jamais vraiment tant qu’il y aura des hommes pour incarner l’humanité, l’intelligence et l’amour.

Nous sommes Les derniers d’entre eux.