La théorie des Dominos

Résumé commenté :

Très crédible et bien écrit !

N’en déplaise à certains, le scénario de ce livre inspiré de Collapse de Jared Diamond et sur Les 5 stades de l’effondrement de Dmitry Orlov est crédible et terriblement captivant.

Le scénario est tout à fait envisageable. Il est très probable que tout dégénère en quelques jours, et ce, que l’électricité soit ou non principalement nucléaire. Car oui, même dans ce dernier cas, il faut aussi des transports pour acheminer les marchandises, les équipements et les aliments. Car pour faire fonctionner une économie, il faut des hommes normalement nourris, donc des transports pour aller au travail et faire tourner la société.

La dépendance au pétrole…

Quand tous ces transports dépendent du pétrole, il y a du souci à se faire. Car il n’échappe à personne que les transports par voie fluviale ou ferrée ont été complètement abandonnés au seul profit du transport routier qui est une aberration totale au niveau de la consommation pétrolière.
Le roman est réaliste donc ceux qui s’attendent à une fin heureuse comme dans les blockbusters seront probablement surpris. On ne dévoile rien… Mais dans le cas d’une crise comme celle-ci, il ne peut pas y avoir de fin tout à fait heureuse.

Un scénario très probable…

Un Scénario peu probable, répondez-vous ? Il suffit de vous remémorer les violences d’automobilistes pour faire le plein de leur véhicule lorsque les pompes n’étaient plus ravitaillées normalement depuis 2 jours à peine et la réquisition des réserves pétrolières au bout de 5 jours, alors que seule la distribution nationale était imparfaite. On peut aussi parler de Nutella… Ou des rayons de beurre dévalisés en 2017 en moins de 3 jours uniquement à cause de la peur d’une pénurie qui n’existait pas? Imaginons un instant que tous les produits soient concernés ?

Une bonne préparation psychologique et tactique…

Bref, le but de ce livre est de faire réfléchir, non de proposer une théorie ou d’établir des responsabilités qui ne peuvent qu’être multiples dans un tel cas. Car en matière de survie et avec la meilleure volonté du monde, rien n’est tout blanc ou tout noir. Comme dans la vie courante, tous les personnages ont quelque chose à se reprocher, ne serait-ce qu’une certaine violence animale entièrement due à la nature humaine et à l’égoïsme auquel nous forme nos sociétés.