Espérer le meilleur, vous préparer au pire

# Etre survivaliste

Survivre », une web série en immersion chez les survivalistes par Alexandre Pierrin…

Pourquoi devient-on Survivaliste #1

Et si le survivalisme était une thérapie ? #2

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Le survivalisme selon Wikipedia :

Le survivalisme est un terme qui désigne les activités de certains individus ou groupes d’individus qui se préparent à une catastrophe naturelle, crise économique, crise sanitaire, etc.) à l’échelle locale ou globale, voire à un événement potentiellement cataclysmique (effondrement écologique, guerre nucléaire, invasion extraterrestre, etc.) ou plus généralement à un effondrement de la civilisation industrielle.

Les survivalistes se préparent en apprenant des techniques de survie et des rudiments de notions médicales, en stockant de la nourriture et des armes, en construisant des abris antiatomiques, ou en apprenant à se nourrir en milieu sauvage ou hostile.

Le mouvement émerge aux États-Unis dans les années 1960, sur fond de Guerre froide. Il a plus récemment évolué en néosurvivalisme, qui est davantage porté sur l’autonomie et l’indépendance par rapport au système économique et à une attitude quotidienne plus proche de la nature.

Origine et histoire :

En 1902, Georges Hébert coordonna le sauvetage de 700 personnes d’une éruption volcanique. Profondément affecté par cette expérience, il développa l’hébertisme, une activité physique qui permettrait d’« Être fort pour être utile » afin de survivre.

Dans les années 1960, aux États-Unis, l’inflation et la dévaluation ont incité certaines personnalités à conseiller aux populations de se préparer. En 1967, un architecte, Don Stephens (en) commença à populariser l’idée d’un nécessaire de survie.

Au cours des années 1970, au début de la crise pétrolière de 1973, un livre de Howard Ruff, Famine et survie en Amérique, diffusait l’information que différents métaux précieux, dont l’or, avaient plus de valeur et devaient être favorisés dans le cas d’un imminent effondrement économique. De nombreux livres de « survie » furent publiés à la suite de celui-ci, dont celui de Kurt Saxon qui décrivait les méthodes des pionniers du xixe siècle. C’est Saxon qui utilisa le terme « survivaliste » le premier et qui prétend l’avoir inventé2. Par la suite, des auteurs comme Mel Tappan (« personal survival letter ») publièrent des ouvrages sur le même thème.

Dans les années 1980, John Pugsley publia La Stratégie Alpha3 qui fut un best-seller et considéré encore aujourd’hui comme une référence parmi les survivalistes américains4,5. Le livre Life After Doomsday de Bruce Clayton apparaît à cette période de course à l’armement nucléaire.

Dans les années 1990, le bogue de l’an 2000 a redonné une seconde vie au courant survivaliste. Les événements du 11 septembre 2001 et la guerre contre le terrorisme ont ravivé la crainte d’un désastre imminent avec autant de force qu’à son origine dans les années 1960 et 1970. Le séisme du 26 décembre 2004 dans l’océan Indien a accentué le phénomène ainsi que la crise financière de 2007-2009.

Principe

Le survivaliste se prépare en fonction de la situation anticipée.

La préparation la plus importante est celle pour un événement qui nous touche individuellement, comme :

un accident (de la route, domestique) ;
un incendie au domicile ;
un cambriolage ;
une agression ;
une situation d’isolement dans la nature : Les Stroud, parfois qualifié d’expert survivaliste6, en est le représentant canadien le plus médiatisé.
Ensuite viennent les événements locaux, touchant une zone limitée, par exemple des suites du mauvais temps ou de troubles sociaux :

Coupure d’électricité, de gaz ou d’eau ;
Rupture des circuits d’approvisionnement en nourriture ;
Rupture des services publics (plus de police, pompiers, etc.) ;
Catastrophes naturelles (tornades et ouragans, tremblements de terre, blizzards, inondation, éruption volcanique, tsunami…) ou non (accident nucléaire, rupture de barrage).
Enfin viennent les événements à échelle régionale, nationale ou mondiale. Lors de ces événements, chaque individu est livré à lui-même.

Catastrophe économique ;
Catastrophe naturelle mondiale (réchauffement climatique) ;
Pandémie ;
Guerres, et conflits humains (guerre nucléaire, guerre biologique, guerre chimique, guérilla, attaque terroriste, guerre civile) ;
Désordre consécutif à la catastrophe primaire, ou à l’effondrement global : rupture d’approvisionnement en eau potable et en aliments sains, en énergie, médicaments, dissolution de l’ordre social, développement de conflits autour des ressources restantes.
Pour résumer tout cela, se protéger contre une épidémie de type « zombie » est une métaphore courante. Ce type de catastrophe fictive rassemble presque tous les risques possibles…

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© Franck Sallaberry pour L’Académie de Collapsologie.

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