Espérer le meilleur, vous préparer au pire

HOMO DISPARITUS

Et si le pire arrivait ?

Et si, par le biais d’un virus mutant, d’une stérilisation subite ou d’un terrible deus ex machina, l’humanité était balayée de la surface de la Terre, qu’adviendrait-il de la planète ?

En consacrant un livre à cette hypothèse, le journaliste américain Alan Weisman ne fait pas que se prêter à un divertissant exercice d’écologie-fiction.

Soustraire l’homme de la Terre revient à calculer son empreinte, la domestication presque totale des êtres vivants, des matières et des espaces qu’il a menées depuis des millénaires. Contrôle qui s’est accéléré avec la généralisation de l’industrie, le règne de la chimie et l’explosion démographique. Au point qu’Homo sapiens a non seulement soumis le sol, le sous-sol et les océans à ses besoins croissants, mais aussi modifié l’atmosphère et ébranlé la machine climat…

Et si nous disparitions subitement ? L’empreinte de l’homme s’estomperait jusqu’à ne plus subsister qu’à l’état de traces. Tout comme s’effaceraient les menaces qui pèsent sur la biodiversité. La lecture du livre d’Alan Weisman incite parfois à penser que le pire aurait, pour la planète, la couleur du meilleur, mais sans le vouloir, car Alan Weisman est tous sauf un fanatique ou un prédicateur morbide…

Cependant, l’auteur décrit par le menu et de façon scientifique comment la nature va reconquérir ses droits, comment les végétaux et quels végétaux vont recouvrir et dissoudre en quelques années nos constructions. De quelle façon les animaux, et quels animaux, vont retourner à l’état sauvage et reconquérir leur liberté instinctive…

Dans cet essai unique qui date déjà de 2007, Weisman nous explique combien de temps il faudra à la nature pour reconquérir une planète manipulée et exploitée depuis des millénaires par les êtres humains.

Il explique ce que deviendraient nos infrastructures parfois gigantesques faites de béton et d’acier, ces tours que nous pensions indestructibles, ces autoroutes jadis encombrées et s’étendant à perte de vue vite disloquées par de simples lichens… Comment se dissoudraient les matières plastiques, et combien de temps prendra la disparition de la moindre trace de notre passage sur cette planète… Bien moins de temps que nous le pensions, probablement.

Ainsi, sur la base d’un scénario catastrophique et global que nous savons possible depuis le coronavirus, l’auteur imagine l’extinction de l’espèce humaine et pose des questions brûlantes tout en menant une enquête rigoureuse sur l’évolution de la faune et de la flore terrestres après notre extinction.

Un reportage exceptionnel et parfois poignant sur le souvenir que l’univers gardera de notre civilisation… Peut-être pas grand-chose… Alors, prenons soin de notre espèce et de l’ensemble de ses cultures.

Nous vous invitons à commander ce livre chez votre libraire de quartier ou de village…

Si vous n’avez pas de librairie à proximité, voici un lien pour vous le faire livrer chez vous :

© Franck Sallaberry pour L’Académie de Collapsologie.

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