Espérer le meilleur, vous préparer au pire

GUERILLA

Un excellent roman très réaliste d’un journaliste controversé : Laurent Obertone !

Une petit bio de l’auteur :

Auteur de Guerilla, Laurent Obertone, est né en 1984. Il est un journaliste d’investigation, romancier et essayiste français, dont le travail est centré sur la criminologie, les médias et le multiculturalisme.

Ses thèses sont particulièrement influentes dans les milieux d’extrême droite et marginalement de droite.

Ses livres La France Orange mécanique, La France Big Brother et La France interdite rencontrent un succès commercial notable. Les livres ont été l’objet de vives critiques de la part de la presse de gauche, notamment Aymeric Caron, Libération, L’Express et Mediapart.

Un lien vers sa page wikipedia : 

Nous vous invitons à commander ce livre chez votre libraire de quartier ou de village…

Si vous n’avez pas de librairie à proximité, voici un lien pour vous le faire livrer chez vous :

Présentation de l’éditeur :

Plus d’État.

La France s’est effondrée en trois jours, livrée aux assassins qui tiennent les rues, aux chiens de guerre qui terrorisent les campagnes. Partout le pillage. La folie. La survie. Partout le silence des réseaux détruits. Et partout la violence.

Plus de règles.

Des crânes perforés de balles, des ombres qui fuient, des rues dévastées, des cadavres déchiquetés à perte de vue, des ordres, des plaintes, des cris, des rafales d’armes automatiques se répondant d’une rue à l’autre, des geysers de flammes et le bruit sourd des rotors brassant le ciel ardent des villes.

Plus d’issue.

Ils étaient de simples citoyens. Ils ne sont plus que des créatures humaines, privées de tout, isolées dans leur méfiance, prêtes à tuer pour un bidon d’essence.

Best-seller international, Guerilla – Le jour où tout s’embrasa décrivait l’effondrement de la France en soixante-douze heures. Bienvenue dans la suite vertigineuse de l’odyssée.

Journaliste et écrivain traduit dans une dizaine de pays, Laurent Obertone repousse toutes les limites et nous plonge à pic dans une œuvre de fer, assourdissante et crépusculaire, au réalisme sans précédent.

Tome 2 de la saga Guerilla, Le temps des barbares repose sur les hypothèses de travail du renseignement, des forces spéciales, et des témoignages directs de victimes de guerres civiles.

Résumé commenté :

Très crédible et efficacement écrit !

Après le succès de Guérilla, Laurent Obertone reprend ses personnages là où il les avait laissés. Je me souviens encore de la scène introductive du premier décrite avec une précision et un sens du détail remarquables. On voit la bavure arriver, on sent que chaque jour, ça se passe comme ça dans nos banlieues. L’obsession de l’incident, de l’étincelle qui met le feu aux poudres.

Ce second opus très attendu décrit moins la fracture initiale que la difficile survie dans un contexte de guerre civile. La France est devenue une Twilight Zone sans État, sans confort, sans électricité, sans policiers… Un retour aux sources qui rappelle le roman culte « Demain les barbares » qui avait clairement déjà inspiré le tome 1 de Guérilla. Le sous-titre semble comme un hommage au premier roman sur ce sujet.

Un roman dans la lignée des romans de collapsologie et des survivors.

Avec « Guérilla, le temps des barbares » se trouve quelque part entre « La Route » de Mc Carthy et « Mad Max au-delà du dôme du tonnerre » de Joan Vinge. Il y a également du « Walking Dead » la série d’AMC dans ce roman.

Comme dans le premier opus, il y a beaucoup de violence, parfois un peu gratuite. Laurent Obertone force le trait, parfois jusqu’à faire du second degré. On trouve également de l’humour, un peu d’espoir et d’amour. Pas beaucoup.

Le roman nous propose un voyage haletant à travers une France ravagée par la guerre civile, par la destruction, le chaos, le meurtre, le viol, le désordre absolu. Ce n’est pas de la grande littérature, mais c’est rythmé, prenant, angoissant, inquiétant.

De quoi passer un sale week-end dystopique.

Le choisir bien sombre et bien pluvieux… Le mois de novembre devrait faire l’affaire.

Bien entendu, il y a fort à parier que ce roman souffrira du même black-out médiatique que le premier opus. Le premier tome était difficile à trouver. La FNAC ne le mettait pas en présentoir. Un ostracisme peu surprenant, mais qui interpelle…

Il y a fort à parier qu’Obertone ne sera pas invité dans « C à vous » ni chez Ruquier, mais si la « guerre qui vient » fait vendre, c’est probablement parce que beaucoup d’entre nous vivent ses prémisses dans leur quotidien et que le Grand Effondrement annoncé dans ce roman nous semble prémonitoire.

À quand un film ?

L'interview de l'auteur sur ThinkerView

© Franck Sallaberry pour L’Académie de Collapsologie.

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